Parmi les lieux remarquables de Berge, on trouve son église paroissiale (consacrée à saint Pierre de Vérone ou saint Pierre Martyr), les peintures murales de la coupole du maître-autel ou le beffroi, alliance des styles baroque et mudéjar.
Le sanctuaire de la Virgen de la Peña, érigé au XVIIIe siècle et d’inspiration franciscaine, se dresse sur un site magnifique difficile d’accès (El Calvario). Un autre monument baroque est la chapelle de San Francisco Javier (Saint-François-Xavier), qui se trouve à l’entrée de Berge. Et, parmi les chapelles-niches disséminées dans ses rues, nous découvrons celle de la Virgen del Pilar, construite sur un porche doté d’un arc en plein cintre et d’un clocher.
On remarque également les hôtels particuliers du XVIIe siècle, tels que la maison de Gracia Ferrer, celle de Gines Gines ou encore celle d’Aranda Gasión.
Enfin, d’autres lieux sont incontournables comme l’ancien four à pain, l’ensemble hydraulique formé par la fontaine-abreuvoir et le lavoir ou les vestiges défensifs remontant à l’époque médiévale de la tour Piquer.
La période arabe est à l’origine de l’aqueduc de « Los Arcos ».
Le centre historique a été érigé autour du château médiéval, quasiment détruit après la première guerre carliste en 1839. Seuls subsistent une partie des remparts, quelques murs, la rampe d’accès, ainsi qu’une cuve.
En 1640 eut lieu le « miracle de Calanda », opéré par la Vierge du Pilar sur la personne de Miguel Pellicer qui récupéra l’usage de sa jambe, amputée deux ans plus tôt. Cela eut pour conséquence la construction de l’église du Pilar. On remarque notamment l’église paroissiale de Nuestra Señora de la Esperanza (Notre-Dame-de-l’Espérance) ou la « Route des chapelles », qui nous permet de partir à la découverte de différentes chapelles dans les rues de Calanda : San Roque (Saint-Roch), Santa Bárbara (Sainte-Barbe) et San Marcos (Saint-Marc), Humilladero, Virgen del Campo, Santa Águeda, et, enfin, la chapelle de San Blas (Saint-Blaise), en haut du village. De même, nous ne pouvons passer à côté du couvent des carmélites déchaussées du désert de Calanda, situé hors du village.
En ce qui concerne son patrimoine religieux, l’élément le plus représentatif de Calanda reste sa Semaine sainte et la traditionnelle « Rompida de la Hora » (qui marque le premier coup de tambour ou de grosse caisse), à midi le Vendredi saint.
Calanda forma parte de la donación territorial que Alfonso II hace a la Orden de Calatrava tras la reconquista cristiana, la cual otorga a la villa Carta Puebla en 1360. En este tiempo, el casco antiguo se erige alrededor del castillo medieval, prácticamente destruido tras la primera Guerra Carlista, en 1839. Se conserva parte de la muralla, algunos muros, la rampa de acceso y un aljibe.
Du grand cinéaste Luis Buñuel, nous pouvons voir sa maison, conçue par l’architecte Ricardo Magdalena, ainsi que le Centre Buñuel de Calanda, qui présente l’œuvre particulièrement riche de ce génie.
L’architecture civile de Calanda compte parmi ses joyaux la Casa Allanegui, avec sa galerie à voûtains typique d’Aragon, l’hôtel de ville, la maison de la culture, située dans l’ancien couvent urbain des carmélites, et la glacière Crespo, point de passage de la « Route des voûtes du froid ».
Son ensemble urbain se dresse sur la colline et la rue Mayor délimite l’ancien centre médiéval. Au-dessus de ses toits s’élève l’église paroissiale de Nuestra Señora de la Natividad (Notre-Dame-de-la-Nativité). Édifice baroque de la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’église fut brûlée par les troupes du sergent Cabrera au cours de la première guerre carliste. Elle sera restaurée par la suite.
Sur la plaza de España où est organisé, le 19 janvier de chaque année, un immense feu de joie en l’honneur de saint Sébastien, on trouve l’hôtel de ville de la commune, précédé par sa halle d’origine du XVIe siècle. À l’intérieur, on peut admirer une œuvre du peintre Francisco Marín Bagüés qui passait ses vacances d’été à Castelserás : celle-ci représente le blason du village soutenu par sa nièce Leopoldina. VIDÉO DU FEU DE JOIE.
En poursuivant notre exploration des rues de Castelserás, nous découvrons bien vite l’ancienne Maison de la commanderie. Servant à l’origine à entreposer les tributs de l’ordre, elle accueille aujourd’hui le centre d’interprétation des botanistes Loscos et Pardo Sastrón, dont la visite s’achève sur la balade botanique le long de la rive de la Guadalope.
Située à côté de la rivière, la « Casa Grande », également appelée « El Castillo » (« le château »), accroche, elle aussi, le regard.
Pour franchir la rivière, Castelserás conserve un somptueux pont, probablement d’origine romaine, sur lequel se trouvent trois petites chapelles baroques consacrées à saint Pascal, la Vierge du Pilar et la Vierge de Guadalupe. Enfin, nous ne pouvons manquer la visite de l’ensemble hydraulique de la fontaine-lavoir ou de la Casa Cascajares.
Hors du village, on trouve les chapelles du Calvario (Calvaire) et de Santa Bárbara (Sainte-Barbe).