La classification des Zones de protection spéciale pour les oiseaux (ZPS) fut un excellent moyen d’appréhender la conservation de la nature, car les oiseaux constituent une espèce très sensible aux activités humaines. À ces zones se sont ensuite ajoutés les Sites d’importance communautaire (SIC), des espaces respectés par l’homme, où les activités agricoles et d’élevage ont façonné des paysages diversifiés et plaisants, peuplés d’animaux et de plantes qui s’y sont réfugiés et qui dépendent des activités traditionnelles pour survivre.
Le déclin des pratiques ancestrales et traditionnelles de l’homme menace la survie de certaines de nos espèces les plus chères. Non loin de ces lieux traditionnellement exploités, ou de ceux dont la nature semble intacte, le développement humain ininterrompu menace la nature resplendissante en perturbant les habitats, jusqu’à l’extinction d’espèces animales ou végétales rares ou toujours inconnues. Il est impératif de rendre compatibles le développement humain et la conservation des joyaux terrestres, car dans le cas contraire, nous perdrons ce que la Terre a de plus précieux, de plus utile et de plus beau à nous offrir (Natura 2000).
Le Bajo Aragón se compose des ZPS et SIC suivants : lagunes d’Alcañiz et de Calanda, les lits des rivières Guadalope, Bergantes et Mezquín ainsi que leurs endroits plus opaques.
Les sites du Bajo Aragón se distinguent par le fait d’appartenir à la dépression de l’Èbre, comme c’est le cas pour les lagunes d’Alcañiz, ou bien au Système ibérique, comme les lits des rivières Guadalope, Bergantes et Mezquín.