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La route des « oasis » est un parcours (d'environ 84 km) riche en contrastes, qui passe par les plus belles courbes de la région. Cet itinéraire vous permettra de découvrir, surgissant d'entre le paysage steppique et les massifs montagneux du Bas-Aragon, de véritables oasis ; une incroyable et authentique architecture de l'eau servant à réguler le débit des rivières dans une zone particulièrement touchée par l'insuffisance des précipitations, qui représentent également de véritables zones de loisirs permettant de pratiquer tout type de sport, de la randonnée à l'équitation en passant par les sports.

 

TRONÇON 1.-  ESTANCA DE ALCAÑIZ-ALCAÑIZ

ruta oasis

L'itinéraire commence à la Estanca de Alcañiz, un petit lac qui maintient ses eaux régulées à un niveau artificiel de façon permanente grâce à divers ouvrages hydrauliques. Comme indiqué dans le Catalogue sur l'environnement de la Fondation Quilez LListerri :

« La Estanca de Alcañiz constitue l'un des paysages les plus idylliques d'Alcañiz et sert de carte de visite aux touristes qui, venant de Saragosse, tombent sur cette image de La Estanca avec, en arrière-plan, Alcañiz. À l'origine, ce lieu faisait partie du complexe de lagunes endoréiques qui, à l'instar des lagunes salées « Saladas », se trouvent dans cet environnement. Aujourd'hui, le barrage de la Estanca sert à réguler les eaux destinées aux terres irrigables, en particulier aux nouvelles plaines maraîchères de Valmuel et Puigmoreno. Cet endroit, telle une oasis dans une zone steppique, jouit d'une implantation dans des paysages de grande valeur. Il représente un lieu emblématique pour de nombreux habitants d'Alcañiz qui profitent du site pour pratiquer des activités de loisirs et sportives telles que du cyclotourisme, de la randonnée, de l'équitation, de la voile, etc. Les environs du barrage ont été reboisés, essentiellement en pins, et la pêche sportive a longtemps constitué et reste aujourd'hui l'un des principaux attraits de l'endroit. La récente implantation des installations de Motorland aux alentours a entraîné une perte de la tranquillité et de la quiétude habituelles des lieux, bien que cela n'ait eu aucune incidence sur la présence des visiteurs. L'une des autres facettes qui font la réputation de la Estanca est la grande richesse et diversité des espèces de sa faune aquatique. Preuve en est l'installation de points d'observation destinés au suivi des oiseaux habitant cet espace ». La Estanca forme un bassin naturel d'environ 6 km qui, grâce à un canal de 25 km, reçoit les eaux de la rivière Guadalope et retient 11 millions de mètres cubes.

Nous allons ensuite entreprendre notre voyage vers Alcañiz via la N-232 sur 5,8 km. La capitale du Bas-Aragon se trouve baignée par les eaux de la rivière Guadalope, et offre des sentiers et d'agréables balades sur la rive.

 

TRONÇON 2.- - ALCAÑIZ- CASTELSERÁS

Nous roulerons sur 9,5 km jusqu'à Castelserás sur la A-1409, où les contrastes commenceront à être visibles. Près de la rive de la rivière Guadalope, nous pourrons observer une végétation variée, et nous constaterons en nous éloignant que le paysage devient aride, et que la couleur de la terre et le vert des oliviers prédominent.

 TRONÇON 3.-CASTELSERÁS-TORREVELILLA

En continuant sur la A-1409 sur 11,1 km de plus, nous arriverons à Torrevelilla. Cette commune se trouve entre les bassins des rivières Guadalope et Mezquín, et son paysage, essentiellement agricole (céréales, oliviers et amandiers), offre un contraste saisissant avec les forêts de la rive de la Mezquín, en particulier les frênes. 

 TRONÇON 4.- TORREVELILLA-CALANDA

Nous nous dirigerons ensuite vers Calanda en prenant la A-2406 sur 14,8 km.
Cette commune est le point de confluence des rivières Guadalope et Guadalopillo, et il s'agit d'un autre point présentant un contraste marqué entre l'eau et la terre.

« Les barrages, en plus de remplir leur fonction principale de régulation des eaux en vue de leur utilisation ultérieure, représentent des zones d'attraction pour un secteur important de la population, qui y recherche des activités de loisirs et de détente. Le barrage de Calanda remplit cette fonction, en particulier celle consacrée à la pêche. Sur ses rivages, nous pouvons constater la présence de nombreux pêcheurs qui passent une journée de détente, cherchant à faire une touche. L'environnement de ce barrage, réparti entre plusieurs territoires communaux (outre Calanda, on trouve également Foz-Calanda et La Ginebrosa), est très accueillant et agréable, étant donné la situation du lac de barrage entre les montagnes de Tolocha et la pinède de Rodaznar, là où s'achève la Sierra de La Ginebrosa. Du point de vue du paysage, le degré de contraste est élevé entre l'extension du plan d'eau et les forêts avoisinantes. Les hauteurs environnantes offrent une vue spectaculaire sur le lac de barrage. » Fondation Quilez Llisterri.

Le barrage de Calanda fut construit sur la rivière Guadalope, dans la vallée abrupte ouverte entre les sierras de calcaire jurassique, à côté de cette commune. Il est la propriété de l'État et dispose d'une capacité de 54 hm3 et d'une extension de 312 ha. Ses eaux contribuent fortement à l'irrigation du Bas-Aragon.

 

 TRONÇON.- CALANDA-MAS DE LAS MATAS

En longeant le barrage de Calanda, nous prenons la direction de Mas de las Matas via la A-226 sur 19,9 km. La commune se trouve entre la vallée de l'Èbre et les contreforts de la cordillère ibérique.
L'« architecture de l'eau » de la ville compte un moulin à farine du XVIIIe siècle, des lavoirs publics et un système d'irrigation musulman (berbère) de la fin du VIIIe siècle qui traverse le village.

 

 TRONÇON 6.- MAS DE LAS MATAS-ALCORISA

Alors que nous approchons de la fin du circuit, nous roulerons jusqu'à Alcorisa en empruntant la A-225 sur 14,8 km.
Le pied du mont ibérique, tremplin vers les plateaux du centre et du sud de la province de Teruel, est le berceau d'Alcorisa. La rivière Guadalopillo, affluent de la rivière Guadalope, encaissée dans la plateforme calcaire, ouvre son espace sur les bassins tertiaires creusés. Les détroits et bassins se succèdent, les roches y sont tordues en raison des fortes poussées qu'elles subissent, et l'argile et la marne prennent des teintes vives et variées. Dans un détroit de grès et de conglomérats.

 TRONÇON 7.-ALCORISA-BERGE

Nous finirons le circuit à Berge,  que nous atteindrons en suivant la N-211 et la TE-V-8215. Durant ce tronçon, nous longerons le barrage de Gallipuén, construit en 1927 pour réguler le débit de la rivière Guadalopillo. Il couvre une surface de 44 ha et retient 4 hm3 d'eau destinée à l'irrigation.

« Le barrage de Gallipuén est l'une des attractions touristiques de Berge, non seulement en raison de la beauté qu'offre son paysage, mais également pour son potentiel touristique et de loisir. Près du barrage, il existe un petit centre de loisirs, et l'on peut pêcher dans ses eaux qui constituent une réserve pour la pêche sportive. Il existe également différents sentiers pour pêcher. Le contraste de cette masse d'eau accumulée (quatre hectomètres cubes approximativement) et destinée à l'irrigation agricole, enclavée entre des ravins et des canyons, et qui voit sur ses rives s'étendre de vastes pinèdes, participe au succès de cet endroit auprès des visiteurs. » Fondation Quílez Llisterri.


 

INFORMATIONS PRATIQUES

 

  Cet itinéraire relie les parcours à moto : « Tierra y Arte » (Terre et art), « Las Bóvedas del frío » (Les voûtes du froid) et il fait partie de la route N-232.

 

 STATIONS-SERVICES À : Aguaviva, Alcañiz, Alcorisa, Calanda, Mas de las Matas.

 

 Photos et description des barrages. « Catálogo Paisajístico y Medioambiental » (Catalogue sur les paysages et l'environnement) Fondation Quílez Llisterri.

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