Son ensemble urbain se dresse sur la colline et la rue Mayor délimite l’ancien centre médiéval. Au-dessus de ses toits s’élève l’église paroissiale de Nuestra Señora de la Natividad (Notre-Dame-de-la-Nativité). Édifice baroque de la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’église fut brûlée par les troupes du sergent Cabrera au cours de la première guerre carliste. Elle sera restaurée par la suite.
Sur la plaza de España où est organisé, le 19 janvier de chaque année, un immense feu de joie en l’honneur de saint Sébastien, on trouve l’hôtel de ville de la commune, précédé par sa halle d’origine du XVIe siècle. À l’intérieur, on peut admirer une œuvre du peintre Francisco Marín Bagüés qui passait ses vacances d’été à Castelserás : celle-ci représente le blason du village soutenu par sa nièce Leopoldina. VIDÉO DU FEU DE JOIE.
En poursuivant notre exploration des rues de Castelserás, nous découvrons bien vite l’ancienne Maison de la commanderie. Servant à l’origine à entreposer les tributs de l’ordre, elle accueille aujourd’hui le centre d’interprétation des botanistes Loscos et Pardo Sastrón, dont la visite s’achève sur la balade botanique le long de la rive de la Guadalope.
Située à côté de la rivière, la « Casa Grande », également appelée « El Castillo » (« le château »), accroche, elle aussi, le regard.
Pour franchir la rivière, Castelserás conserve un somptueux pont, probablement d’origine romaine, sur lequel se trouvent trois petites chapelles baroques consacrées à saint Pascal, la Vierge du Pilar et la Vierge de Guadalupe. Enfin, nous ne pouvons manquer la visite de l’ensemble hydraulique de la fontaine-lavoir ou de la Casa Cascajares.
Hors du village, on trouve les chapelles du Calvario (Calvaire) et de Santa Bárbara (Sainte-Barbe).